Yeux Mécaniques

Yeux Mécaniques
Regards électriques
D'un oeil t'admire et voit au fond de toi cet amour indéfectible
Au fond, un organe technique
Que vois tu au fond de cette vive brise ?
Un vent qui va vers tes yeux ou d'un regard m'assassine
Quand j'appris que tu faillis mourir
De toi j'avais tout appris
Tu m'as construit, bâtit, instruit
m'a rendu fort et docile
Des " Je t'aime " fragiles
Toi l'incomprise, ma douce introvertie et si indécise
Face à la vie
Tes yeux, dépassant les interdits
Si profond, ô un amour qui s'affine
Ton regard que je mettrai en vitrine
Je t'aime encore aujourd'hui
Me relevant face à cette pensée, le suicide
Qui m'obstine
Tu me fascines et me fascineras toujours à l'avenir
Qui s'écrit encore petit à petit

Souviens Toi de moi

Je veux qu'on se souvienne de moi
Mes écrits, mes émois
Qu'on vivait ensemble sous le même toit
Mes écrits dans le placard
Tout ça pour le plaisir
Offrir à autrui mon expérience, mes ressentis; mon côté fragile
Entre la glace et le givre
Ou mes écrits sont ivres
Mille couleur d'Hiver en un livre
Je vous remercie
Ma fierté, tous mes écrits n'ont pas de prix !

Saint-Valentin

Pour la saint-Valentin

J’aimerais embrasser tes petites mains

De bouquets de mille « Je t’aime. » Mille fois plus que rien

Que tu sois ma Reine

La seule sur cette Terre

Un cœur en or ou en fer

Ces imbéciles que je ferais taire

Quitte à te perdre

Dans ces contrées humides et amers

Espoirs

J’espérais obtenir un travail

Au lieu de ça, je pointe dans un quotidien de chômeur lambda

Pour pas m’ennuyer, j’écris des milliers de pages

En gardant Espoir, tout j’arrache

J’ai beau chercher un emploi stable

Au lieu de ça, je répercute le Diable

Et maintes fois cette réponse-là « Non, vous n’êtes pas fait pour ça, vu votre CV misérable »

Et toi que j’aimais tant ça, comment je t’ais perdu de hier à maintenant

L’alcool comme unique délivrance

Je me tairais dans ce silence

Ou j’ai tout perdu petit à petit en deux ans

Mon travail, mes enfants, ma femme et bien plus au-devant

Elle s'appelait Terre

Elle s'appelait Terre
Convaincue d'être belle
Maintenant âgée et réprimandé par les hommes sans cervelles
Elle essayera de s'en sortir, en vain
Elle grandissait avec nous et nous étions son modèle
On préférait la détruire au lieu de la rendre éternelle et satisfaite
Elle a une maladie : l'effet de serre
Son coeur se perd à cause des hommes qui lui foutent le bordel
Elle voulait rester pucelle
Avec les hommes il y eut querelles, elle préférait les ignorer et les laisser faire
Dans le futur, l'humanité deviendra un enfer
Elle s'appelait désormais " poubelle "
à certains endroits de son corps, des cicatrices vraiment intemporelles et laides
Soignez là Putain !