Poème Alchimiste : Rappelle moi qui je suis
Rappelle moi qui je suis
Un trou de mémoire
Un instant grisatre
Quand il fallut nettoyer les plaques
Un trou noir
J'oublie tout même la fois ou je voulus aller à cette foire
Je ne me souviens plus ou aller boire
J'ai oublié ma femme ce soir là
ça devient grave
J'attends un chant d'espoir
Rappelle moi qui je suis vraiment
Car je t'aime passionnément
Je veux pas t'oublier malgré cela
Dans mon coeur ; je veux devenir parent
Ou tu seras une jeune insouciente maman
D'un amour si grand
Je ne t'oublierais pas toi
De ma poésie ; j'en ai fais mon talents
Rappelle moi suis je suis avant que j'oublie ou tombe dans l'oublie
J'ai construis ma vie comme une maison faites par des fourmis
Je veux pas que tout soit détruit
Je perd la mémoire et c'est pas bon ; à m'en faire des cicatrices sur mon physique
Et ces bons moments magiques
Comment puis je oublier ma propre vie ?
Pour me souvenir, écrire des biographies
Ma femme, ma nicotine ; celle qui chaque essaye de rappeller qui je suis
Celle dont son regard me fusille
Quand je te regarde, j'ai les yeux qui brillent
Tel un enfant ne sachant pas comment réagir
Malgré l'espoir, je pense à mourir
C'est triste mais la peine et l'idiotie m'envahissent
Mon handicap ; ils me haissent
Des soit disant amis me trahissent
Ma copine me défend ; à quoi cela sert aujourd'hui ?
La vérité je fuis
Je me rappelle de moins en moins qui je suis
Est ce ma faute ou à autrui ?
Je parle moins ; je m'efface de mon entourage petit à petit
Je me dis que ce cauchemar sera un jour fini
Face à cette maladie, nous sommes des incompris
Je suis en train de souffrir
De plus en plus d'oublie et ça les fait rire
Fuir ma famille ?
Ou bien nier et garder le sourire ?
Pour toi je suis prêt à tout offrir
Entendez mes mille cris
Rappelle moi qui je suis
Est ce que pour vous j'existe ?
Moi j'oublie ; d'autres crèvent de la famine
Réagissez ! ou devant cette maladie je m'incline ?
Des " je t'aime " que je dessine
L'Amour qui nous forge et nous fascine
Je veux quitter cette ville
Comprends moi je dois guerir à tout prix
Ce sont des adieux ; ce n'est pas un crime
Je cris
Rappelle moi qui je suis
Je veux plus revoir Paris
Tu m'as suivi ; pourquoi ? Marine ?
Elle me répondit
" Je t'aimais mais ce n'est pas tous les jours faciles "
Je comprennais vite
Que la faute fut de partir
Malgré mes oublies
Je reste pour elle un Ange de Paris qui lui fascine
D'un amour incorruptible et gentil
Près d'un balçon d'un hotel
près d'elle
Près de la ville
Je veux pas oublier
Alors
Rappelle moi qui je suis
Si pour toi je vaux de l'or
Même si je suis condamné
à l'oublie définitif
" On n'oublie rien " de Brel
De mon parcours je peux être fière
Adieux querelles !
C'est comme ça qu'on s'aime
Nous Humains d'une vie éphémère